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Vers un futur sans argent liquide ? Les enseignements de la Suède

En se promenant dans les rues animées et pittoresques de Stockholm, il est courant de voir un signe affiché sur les vitrines des magasins : des plaques « no cash » ou « card only » apparaissent presque partout. Les sans-abris qui vendent le magazine « Situation Stockholm » acceptent les paiements par carte ou via une application mobile, et même les dons pour l’Église passent désormais par la voie digitale.

Selon la banque centrale du royaume de Suède Riksbank, seules 13% des personnes ont déclaré avoir réglé leur dernière transaction en espèces, alors qu’il y a huit ans le taux était d’environ 40%1. Plus que tout autre pays, la Suède a rapidement évolué pour devenir une société sans espèces.

Pourquoi alors la Suède est-elle passée du « Peak Cash » en décembre 2007 à une situation où les principaux universitaires s’attendent à ce qu’elle soit la première société « cashless » au monde d’ici mars 2023 ?

Nous avons parlé à Niklas Arvidsson, professeur agrégé à l’École royale polytechnique de Stockholm et auteur de « Construire une société sans argent liquide : la route suédoise vers l’avenir des paiements en espèces » pour expliquer pourquoi le pays a connu cette évolution rapide, quel impact sociétal et que peuvent apprendre les autres pays de l’expérience suédoise.

La route suédoise vers une société sans argent liquide
Une conjoncture parfaite pour créer les conditions de la course au « cashless »

Selon le professeur Arvidsson, ni le gouvernement ni la banque centrale n’ont entrepris de mener cette transformation. Au contraire, une série de facteurs d’influences, certaines tendances internationales plus larges et certaines propres à la Suède, se sont croisées et ont créé la cojoncture parfaite : « il s’agit d’une transformation complexe où les lois, la politique, les intérêts commerciaux, les technologies, les valeurs, les habitudes et les jeux de pouvoir jouent un rôle important » 2.

Selon Arvidsson, les facteurs de changement les plus influents sont les Suédois eux-mêmes. Il décrit la nation comme « curieusement caractéristique et à l’aise avec la technologie »3. Quand on considère que les champions de la technologie comme Ericsson, Spotify ou encore Klarma ou Skype, sont issus de ce pays de moins de 10 millions d’habitants.

Surtout, la confiance et la familiarité avec la technologie de la population suédoise remontent aux baby-boomers. Dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre Mondiale, au cours desquelles la Suède a prospéré sur le plan économique, le pays a adopté les nouvelles technologies, non seulement dans leurs foyers, mais aussi pour ce qui est de leurs finances. Au cours des années 60, les entreprises ont commencé à payer leurs employés via de nouveaux « comptes bancaires de transaction » à la suite de grandes campagnes d’investissement et de marketing.

Un autre grand changement technologique s’est produit dans les années 80 et 90, lorsque  les sociétés de cartes de paiement ont investi massivement dans les terminaux et que les banques ont intensifié leurs efforts pour passer aux paiements en ligne. Les banques ont constaté des avantages en termes de coût liés à l’exploitation de systèmes électroniques efficaces et ont commencé à facturer les paiements par chèque. Le nombre de terminaux de paiement par carte est passé d’environ 25 000 en 1993 à 70 000 en 1996 et au cours de la décennie suivante, l’usage des cartes n’a cessé d’augmenter4.

Après 2010, il y a eu une autre vague d’innovations technologiques. Le service de paiement mobile Swish a été lancé en 2012 dans le cadre d’une collaboration entre six grandes banques. Il permettait initialement des transactions entre particuliers en temps réel, en connectant le compte bancaire d’un individu à son numéro de téléphone mobile. Une personne pouvait envoyer de l’argent à un ami qu’il recevait presque instantanément et le détail de la transaction était accessible aux deux parties via une application pour smartphone. Le système a vraiment pris de l’importance vers 2015, lorsque les petits vendeurs, les vendeurs sur les marchés et les commerçants ont commencé à adopter cette technologie.

La fintech suédoise iZettle a poursuivi la tendance du paiement digital. Ella a lancé son lecteur mobile de carte en 2012, puis a amélioré les itérations lancées en 2015 et 2016, lorsqu’il est devenu compatible avec Bluetooth. La technologie, fournie gratuitement aux commerçants, permet aux consommateurs de payer par carte (avec ou sans contact) dans presque n’importe quel endroit, compatible avec toutes les principales sociétés de cartes de paiement. Des entreprises comme iZettle ont élargi l’utilisation des paiements digitaux pour les petits commerçants, qui autrement seraient restés bloqués avec les espèces.

Une source de pression inattendue

Avec une population engagée et une nouvelle technologie permettant ce changement, un autre acteur majeur en faveur du « cashless » est arrivé: les syndicats de travailleurs. À la suite d’une série de vols d’argent très médiatisés, les syndicats ont commencé à se demander pourquoi les travailleurs étaient exposés à des risques de manipulation, de transport et de sécurisation d’espèces alors que les paiements digitaux offraient une alternative beaucoup plus sûre. Les puissants syndicats représentant les travailleurs des transports publics, des banques et des commerçants ont tous activement fait pression contre l’utilisation de l’argent liquide et le professeur Arvidsson suggère que cela « a eu un grand impact sur l’opinion populaire, sur les consommateurs ainsi que sur le gouvernement et les entreprises5 ».

Les préoccupations en matière de sécurité étaient également un facteur important influençant l’attitude et les actions des commerçants. En parallèle de la campagne menée par les syndicats, de nombreux commerçants, et en particulier ceux des métropoles telles que Stockholm, ont estimé qu’ils ne voulaient pas prendre de risques en matière de sécurité, liés à la détention d’espèce.

Le rôle du droit

Le fait même que les commerçants puissent refuser d’accepter des espèces est une considération importante, selon le professeur Arvidsson. Les exigences légales envers les commerçants d’accepter ou non les paiements en espèces varient à travers l’Europe, mais en Suède, ce n’est pas obligatoire. Si un commerçant ne veut pas accepter des billets et des pièces, il peut les refuser catégoriquement. Le professeur Arvidsson a déclaré : « Si le gouvernement suédois avait dit que les commerçants devaient accepter les espèces, comme le font les autres gouvernements, la transition, ou du moins la rapidité de transition, n’aurait pas été possible6 ».

Le professeur Arvidsson soutient que l’introduction de nouvelles lois fiscales visant à accroître la transparence et les revenus du gouvernement a également été un facteur important. De nouvelles règles, entrées en vigueur avec une loi en 2007, a accordé aux particuliers des réductions d’impôt sur les paiements traditionnels qui auraient auparavant été effectués dans le cadre de l’économie parallèle ».

Parallèlement à cela, la Suède a également introduit de nouvelles règles pour limiter l’évasion fiscale des commerçants. Des contrôles stricts ont été imposés aux caisses enregistreuses afin qu’elles ne puissent pas être manipulées et que les autorités puissent accéder à des informations complètes sur les ventes sur demande. En conséquence, cela a amené les commerçants à réduire progressivement l’acceptation des espèces.

Conséquences inattendues

En 2008, la banque centrale du royaume de Suède Riksbank a décidé de renouveler sa monnaie, pour remplacer les billets et pièces vieillissantes par un nouveau design en ayant recours à des matériaux modernes. Elle n’avait pas initialement pour objectif d’avoir un impact sur l’utilisation des espèces, mais lorsque la politique est entrée en vigueur à partir de 2015, c’est exactement ce qui s’est passé. Premièrement, une grande quantité de couronnes en circulation n’a pas été échangée contre la nouvelle monnaie. En juillet 2017, la Riksbank a signalé que près d’un milliard de dollars de l’ancienne monnaie n’avait pas été restitué. Cela a réduit le montant des liquidités en circulation, en particulier dans une devise de dénomination plus élevée. Le professeur Arvidsson estime que cela a conduit les gens à se demander activement s’ils voulaient ou non continuer à utiliser de l’argent liquide. Il déclare : « Lorsque la décision a été prise en 2008, elle (Riksbank) n’avaient pas ces conséquences à l’esprit, mais on peut affirmer que l’échange de billet et de pièces a été le moment où le ‘point de basculement’ est devenu évident7 ».

Un système de caisse privatisé

Une conjoncture de facteurs a clairement conduit à une baisse de la demande de liquidités en Suède. Un autre facteur a également influencé la capacité des Suédois à prendre cette direction. Le système de gestion des espèces a été confié à une entreprise privée en 2004. Comme l’explique le professeur Arvidsson : « Cela signifie que des activités primordiales telles que l’impression, le transport, la protection, la fourniture d’équipements et d’autres services sont assurées par des entreprises privées comme les banques. Cela a conduit à un développement des espèces basé sur l’offre et la demande8 ». Pour cette raison, environ la moitié des 1400 banques suédoises n’acceptent plus les dépôts en espèces9. De plus, contrairement à d’autre pays, la Banque centrale suédoise « ne régit pas la quantité d’argent liquide en circulation, qui est effectivement dictée par la demande des utilisateurs d’espèces10 ».

L’impact sociétal d’une transition vers les paiements digitaux

Le professeur Arvidsson identifie une série d’avantages existants et potentiels pour la société suédoise, à la suite de l’abandon de l’argent liquide.

Coûts inférieurs, dépenses plus élevées

Les paiements par carte et par application coûtent moins cher à traiter aux commerçants. En théorie, cela signifie qu’ils peuvent investir davantage ailleurs, dans l’expérience client ou le prix. Au-delà des commerçants, le coût pour la société dans son ensemble est également moindre. Une recherche universitaire menée en Suède en 2012 a quantifié les économies potentielles, estimant le coût total d’un paiement par carte de débit à 5,5 couronnes (environ 52 centimes d’euros) par rapport au coût total d’un paiement en espèces à 8,3 couronnes (environ 78 centimes d’euros)11,12.

Le professeur Arvidsson souligne que le passage aux paiements digitaux est également susceptible d’être un stimulant positif pour l’économie suédoise, car des études montrent que les gens dépensent plus lorsqu’ils utilisent une carte ou une application par rapport à l’argent liquide. « La psychologie des transactions est telle que les gens sont moins conservateurs lorsqu’ils ne donnent pas d’espèces. Ils paieront un peu plus, achèteront un peu plus de choses et donc pour l’économie suédoise dans son ensemble, cela devrait être une bonne chose13 ».

De nouveaux champions industriels

L’avènement des paiements en ligne a également vu la naissance d’un nouveau secteur industriel florissant en Suède. Klarna est le plus grand succès de fintech en Europe avec une valorisation en août 2019 de 5,5 milliards de dollars tandis que le succès d’iZettle a conduit à son acquisition par PayPal pour 2,2 milliards de dollars en 2018. Une vague de petites fintechs est en train d’émerger et Stockholm  est devenue un foyer d’innovation. Comme le dit le professeur Arvidsson : « Les nouveaux entrants, y compris une multitude de fintechs, peuvent désormais proposer des solutions qui accroissent la concurrence pour offrir aux consommateurs ce qu’ils désirent. C’est un grand pas en avant pour la Suède où les champions industriels apparus dans les années 1800 ont longtemps dominé l’économie14 ».

L’autre avantage évident du passage au « cashless » est une diminution des vols qualifiés. En 2017, seuls 11 vols de banques ont été signalés à la police, une réduction de 90% par rapport à 2009 selon le Conseil national suédois de la prévention contre le crime, tandis que les vols de véhicules blindés sont également en baisse15.

Des communautés vulnérables en péril

Alors que la majorité des Suédois sont à l’aise pour effectuer des paiements digitaux, certains se sont montrés fidèles à la défense de l’argent liquide.

Le conseil administratif du comté de Suède a identifié plusieurs groupes comme risquant d’être exclus du système financier et même de la société suédoise si l’argent liquide disparaissait. Il est intéressant de noter que ces groupes existent non seulement dans les zones rurales du pays, mais aussi dans les 24 comtés.

« Les personnes les plus à risque sont les personnes âgées et les personnes souffrant de handicaps physiques et / ou cognitifs », explique le professeur Arvidsson. Les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser la technologie des smartphones ou qui utilisent leur code PIN pour un paiement par carte ont de plus en plus de mal à s’intégrer dans l’activité économique. Les immigrants qui n’ont pas accès aux services bancaires sont également identifiés comme un groupe vulnérable. Avec plus des deux tiers de la population suédoise utilisant le système Swish (qui nécessite un téléphone mobile et un compte bancaire pour effectuer des transactions), ceux qui sont actuellement en marge de la société traditionnelle pourraient être exclus si l’argent liquide disparaissait totalement.

Une opposition qui se fait entendre

Des groupes de pression de haut niveau sont apparus en Suède pour représenter et faire campagne pour les intérêts de ceux qui, dans la société, sont affectés par la disparition de l’argent liquide.

L’organisation nationales des retraités a appelé à des mesures de protection des liquidités.

L’impact des mouvements de soutien et d’autres groupes de pression a conduit le parlement suédois à lancer une enquête sur le rôle des banques de détail en suède. Plus précisément, il cherche à savoir si elles devraient être tenues de fournir plus de services de paiement en espèces. Le professeur Arvidsson estime qu’« il est probable qu’une législation normative soit adoptée, cela signifierait que les banques devront offrir aux consommateurs un meilleur accès14 ». Si les règles entrent en vigueur en 2021 comme prévu, les consommateurs suédois ne devraient pas être à plus de 25 km d’un guichet automatique ou d’une base de dépôt d’espèces.

Leçons et perspectives

Alors que peuvent apprendre les autres marchés de la course au « cashless » en Suède ?

    1. Préparez-vous au changement

Les autres pays ne devraient pas sous-estimer l’imminence d’un éventuel abandon de l’argent liquide et, à ce titre, devraient se préparer tôt en identifiant les problèmes potentiels et en identifiant les groupes vulnérables au sein de la société qui auraient besoin de soutien. En Suède, ce processus est arrivé trop tard. Alors que des efforts louables sont actuellement déployés pour éduquer ces groupes sur les paiements digitaux et protéger leur accès aux espèces, la Suède a dépassé le point de basculement et elle est en retard là où elle ne devrait pas l’être.

« L’Allemagne, la France et les autres pays de l’UE ne devraient pas se reposer sur leurs lauriers et penser que cela n’arrivera pas. La Suède n’était pas naïve, elle ne manquait pas de jugeote. Les choses ont simplement évolué très rapidement, de nombreux facteurs se sont croisés et le pays n’était pas préparé à une telle rapidité du changement.19 »

Le professeur Arvidsson cite l’étude « Access to cash » du Royaume-Uni comme un bon exemple d’anticipation à point nommé (le Royaume-Uni voit encore actuellement environ 30% de transactions en espèces contre 15% en Suède20).

    2. Définir la responsabilité

Arvidsson plaide pour des responsabilité claires et définies pour tous les acteurs dans la résolution des problèmes générés par l’abandon de l’argent liquide. En Suède, le système juridique laisse place à l’ambiguïté car la Banque Centrale n’a l’obligation de fournir un accès aux espèces que lorsque le marché ne le fait pas.

« La responsabilité des banques à garantir un accès aux liquidités n’a pas été claire jusqu’à présent en Suède. La Banque Centrale a pris du recul et les commerçants ont eu la possibilité de refuser des transactions en espèces. Personne n’a clairement reçu la responsabilité de fournir des espèces ou un accès aux services de paiement traditionnel. »

Alors que les mesures législatives actuelles du parlement suédois pourraient bien demander aux banques de conserver certains services traditionnels, selon Arvidsson, cette clarté « aurait dû venir beaucoup plus tôt21 ».

    3. Stimuler l’innovation

Pour faire face à certaines des retombées potentiellement négatives que la disparition du cash peut entraîner, le professeur Arvidsson exhorte les gouvernements à réfléchir à la manière dont ils peuvent « protéger les gens grâce à l’innovation ». Comment peuvent-ils stimuler l’innovation dans le secteur privé en faisant intervenir à la fois les grandes entreprises et les start-ups pour aider à résoudre les problèmes créés que subissent ceux qui sont marginalisés par le passage au « cashless » ?

« Les entreprises de technologie et de paiements doivent innover davantage pour ceux qui sont moins à l’aise avec l’abandon de l’usage de l’argent liquide. Des solutions de paiement pour les malvoyants, par exemple, sont en cours de développement, de même que les comptes bancaires liant parents et enfants, mais on pourrait faire plus. Il ne sera pas forcément nécessaire de recourir à la haute technologie, mais simplement prendre en compte ce que ces gens veulent et leurs besoins. Les cartes prépayées sans contact sont un excellent exemple de technologie assez simple qui peut être adapté pour convenir aux personnes non-bancarisées.22 »

    4. Eduquer

La dernière leçon fournie par l’expérience suédoise est la nécessité d’une meilleure éducation sur les paiements digitaux et plus largement sur la planification financière à l’ère numérique. Il souligne que le passage aux paiements digitaux est un changement sismique analogue à l’adoption de monnaies fiduciaires, et suggère donc que les pays sur la voie d’un usage restreint du cash ont besoin d’accompagner leurs citoyens à traverser ce changement.

« En Suède, les banques d’épargne ont fait un excellent travail dans l’ère de l’après-guerre en éduquant les gens sur la planification financière. Des campagnes similaires doivent être envisagées aujourd’hui pour informer sur des problèmes similaires à l’ère digitale. D’une part, comment payer et quelle technologie est disponible, mais aussi comment budgéter et se montrer responsable sans billets ni pièces23 ? »

Réflexions

Les idées suédoises de Niklas Arvidsson montrent que la planification d’un avenir dans lequel la présence de l’argent liquide décroît doit avoir lieu le plus tôt possible, car la vitesse de ce changement peut être exceptionnellement rapide. L’expérience suédoise nous montre également qu’il n’y a pas de chemin unique pour entamer cette aventure et aucun ensemble d’indicateurs. Chaque pays est différent, avec une histoire et des valeurs uniques, et celles-ci doivent être prises en compte, tout comme les conséquences involontaires, comme les efforts des syndicats suédois pour protéger les employés contre les crimes violents et les tentatives du gouvernement pour réduire la fraude fiscale.

Les méta-tendances technologiques, démographiques et économiques indiquent que nous sommes tous susceptibles d’évoluer vers des économies de trésoreries. Cela peut apporter de nombreux et grands avantages, cependant, il est essentiel qu’une planification et une préparation appropriées soient prévues pour s’assurer que chaque membre de la société soit pris en compte au moment où cela se produit. En fin de compte, le changement n’est pas porté par une seule partie, mais plutôt par les interactions au sein d’un écosystème, et la responsabilité de s’y préparer incombe à chacun : le gouvernement, les fournisseurs de paiement, les entreprises technologiques, les consommateurs et les groupes de défense.

 

1 Étude Riksbank 2018 : https://www.riksbank.se/globalassets/media/statistik/betalningsstatistik/2018/payments-patterns-in-sweden-2018.pdf

2 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

3 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

4 https://www.riksbank.se/en-gb/press-and-published/notices-and-press-releases/2003/nyberg-overraskande-liten-anvandning-av-kontokort-i-sverige-jamfort-med-vara-grannlander/

5 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

6 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

7 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

8 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

9 https://www.thetimes.co.uk/article/sweden-nation-that-pioneered-living-without-cash-warns-hoard-your-banknotes-6f72jqbf3

10 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

11 Segendorf, B & Jansson, T (2012) The Cost of Consumer Payments in Sweden (Sveriges Riksbank Working Paper Series, no. 262)

12 Ces coûts, qui devraient être moins élevés aujourd'hui, comprennent les coûts privés et sociaux (qui englobent donc tous les coûts supportés par le grand public, les commerçants, les banques, les fournisseurs et la banque centrale et ne doivent donc pas être comparés simplement aux frais de paiement par carte).

13 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

14 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

15 https://www.bra.se/bra-in-english/home/crime-and-statistics/robbery.html

16 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

17 https://www.getswish.se/press-en/statistics/

18 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

19 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

20 https://www.ukfinance.org.uk/sites/default/files/uploads/pdf/UK-Finance-UK-Payment-Markets-Report-2019-SUMMARY.pdf

21 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

22 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

23 Interview avec le Professeur Niklas Arvidsson, Août 2019

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